Géothermie verticale pour le centre de rééducation de l’UGECAM à Lieusaint

Le projet du centre de rééducation de l’UGECAM à Lieusaint prévoit l’installation de 42 sondes géothermiques verticales de 200 m de profondeur. Si le coût d’investissement est souvent perçu comme un frein, l’analyse en coût global démontre que la géothermie verticale constitue une solution économique et durable sur le long terme.

Selon l’étude d’approvisionnement énergétique menée par AIA Environnement, cette solution apparaît comme la moins coûteuse sur une période de 20 ans, sans tenir compte des subventions :

  • 2 % moins chère qu’une chaufferie biomasse avec pompe à chaleur,
  • 16 % moins chère qu’une chaufferie gaz,
  • 30 % moins chère qu’une production ECS électrique avec pompe à chaleur.

Une performance adaptée au site

Le site présente des conditions géologiques favorables, avec une capacité calorifique du sol de 2,2 MJ/m³/K, permettant une puissance d’extraction de 36 W/ml en chaud et 57 W/ml en froid. Les coefficients de performance (COP) et les ratios EER sont élevés, avec un COP de 5 et un EER de 4, garantissant une réduction significative de la consommation énergétique. Cette approche contribue à répondre aux exigences du Décret tertiaire et à la future RE2020.

Un dimensionnement optimisé

La solution permettra de couvrir 820 MWh/an en chauffage et 421 MWh/an en froid. Le champ de sondes est implanté sous les parkings et la zone logistique, permettant de mutualiser les terrassements et de minimiser l’impact sur la surface du terrain.

Vers un déploiement plus large

Bien que l’énergie géothermique soit disponible sur 90 % du territoire français, elle ne représente aujourd’hui que 3 % des énergies renouvelables en France. Les leviers pour développer son usage incluent la réalisation d’études approfondies en phase de conception et l’adoption d’une approche en coût global, favorisant à la fois performance énergétique et rentabilité économique.