21.11.2019
City Lab 2019 : un hackathon pour réinventer le rapport à la Loire ?
City-lab : une équipe transdisciplinaire disrupter la ville
Du 19 au 21 novembre dernier, les équipes d’AIA Environnement et AIA Territoire se sont prêtées au jeu de la quatrième édition du City Lab à Nantes. Le concept est simple : les étudiants de l’Ecole Centrale de Nantes, Audencia et l’Ecole Supérieure d’Architecture de Nantes (ENSA Nantes) répondent aux problématiques proposées par des entreprises partenaires du territoire. En trois jours, ils doivent créer de nouveaux services/objets au service d’un urbanisme durable. Cette année, les étudiants étaient invités à s’intéresser plus particulièrement aux enjeux de mobilité durable.
La problématique proposée : repenser le rapport à la Loire.
Pour cette édition, nous avons choisi de faire réfléchir les étudiants (une dizaine d’étudiants venant des trois écoles) sur la problématique suivante : imaginer les dispositifs opérants et hybrides pour un rapport utile et bénéficiant au fleuve. Nous avons proposé à l’équipe de choisir parmi trois sites urbains en devenir aux enjeux différenciés.
L’équipe devait ensuite proposer un projet unique interrogeant simultanément différentes fonctions au choix : logistique du dernier kilomètre, fonctions de production/stockage d’énergies, grands enjeux d’économie circulaire, enjeux des mobilités quotidiennes décarbonées (navettes fluviales), résilience climatique…
La proposition : un quai hybride et évolutif
Le projet proposé sur le site des Salorges est une infrastructure de quai légère, modulaire et démontable dans laquelle différentes fonctions peuvent venir s’intégrer au gré des besoins urbains. Assainissement d’eau réalisé par des jardins filtrants, commerces éphémères, espaces de ressourcement isolés du bruit ambiant, équipement de déplacement décarboné (le « bac à trail »), sensibilisation à la montée des eaux liée au changement climatique : autant d’organes de résilience pour un territoire en transition.
Le projet « les 3 rives » met à profit la forte hauteur du quai existant (8 m) liée à l’importante hauteur de marnage pour imaginer des fonctions exploitant cette verticalité. Le quai, lieu de passage habituellement utilisé pour des activités récréatives ou de mobilités douces constitue un terrain d’expérimentation peu exploité, propice à l’hybridation programmatique. Ces réflexions sont inspirantes pour alimenter la vision d’une « ville ressource » : les relations au fleuve sont à réinterroger au service de l’urbanisme circulaire et de la ville des courtes distances.
L’équipe : Selim AUTONES, Estelle BRACONNIER, Gwenlande PIRIOU, Amandine CHARDRONNET, Hajar SFENDLAH, Yang MARION ~ Animatrice : Clarisse de LA VILLEGUERIN